Avant de vous lancer tête baissée dans la rédaction de votre candidature en anglais, prenez conscience qu’il ne s’agit pas de traduire mot pour mot votre lettre de motivation habituelle.
En effet, ce qui peut plaire aux recruteurs français ne plaira pas forcément à un recruteur britannique, américain ou australien ! Comme vous le savez sans doute, la culture d’entreprise de ces pays est différente de la nôtre. Donc, avant toute chose, il est important de vous renseigner, et de mener votre enquête concernant les bonnes mœurs professionnelles selon le pays ou la nationalité de l’entreprise convoitée.
À titre informatif, aux États-Unis les recruteurs aiment les données concrètes, les chiffres et les listes à puces. Pas de « blabla », pas de longues phrases. Il faut aller à l’essentiel, et ne pas avoir peur de se vendre, car la fausse modestie n’est absolument pas bien vue au pays de Bill Gates.
En ce qui concerne les Britanniques, il faudra généralement se garder d’adopter un ton trop personnel et veiller à rester très professionnel. Par ailleurs les sous-entendus et les périphrases ne sont pas très appréciés, les Britanniques préfèrent la sincérité et la simplicité.
Quoi qu’il en soit, informez-vous avant tout sur la culture de l’entreprise que vous convoitez. Comme chacun le sait, on ne s’adresse pas de la même façon à une petite start-up montée par une équipe de jeunes qu’à une grosse entreprise mastodonte de son domaine, très traditionnelle et conservatrice.
Donc, rangez votre lettre de motivation en français, ouvrez un nouveau document et commencez à rédiger une cover lettrer entièrement pensée pour le poste en question.